mardi 11 janvier 2011

Tram E-rrance


Ce jour-là, le jour du voyage, il neigeait sur la ville.
Les bruits de la ville sont sourds. Le pas est malaisé, lourd. On se réfugie dans le tram. On regarde le paysage de la ville défiler. Des gens ? Non.
Des voitures, des pieds, des signes pour indiquer la route à des ombres.






Puis l'on s'enfonce dans ses pensées. Le paysage devient décor ; le décor est un accessoire. Le paysage est accessoire.






Et puis on finit par se retrancher dans le flou, dans l'anonymat du tram. Dans l'anomymat de la ville.





5 commentaires:

  1. super série, super texte...ouahhh
    J'en veux encore...

    RépondreSupprimer
  2. Quelle belle poésie lyrique. Cela fait bien. Je suis aussi assis dans le tram.

    RépondreSupprimer
  3. je valide les choix...!,-) la séparation du travail en plusieurs parties fait du bien: plus lisible, plus clair.

    RépondreSupprimer
  4. Oh cool ! Merci Alix, tu illumines mon dimanche ! ;-)

    RépondreSupprimer