Un matin (le 26 novembre précisément), attendant le tram à la station Etoile Bourse pour aller au boulot, proximité de la galerie aidant je pensais aux jours qui passaient et au projet qui, lui, n’avançait pas... C’est alors que, regardant machinalement le quai d’en face, une idée m’est venue. Vu du quai opposé, un quai de tram n’est finalement pas autre chose qu’une scène ou chaque figurant joue son propre rôle. Aussi, pourquoi ne pas prendre toujours la même vue, ou plutôt scène, à chaque fois que je prendrais le tram à cette station, et idéalement toujours à la même heure, le hasard faisant que les usagers qui seraient présents à ce moment-là se retrouveraient être, sans le savoir, mes acteurs du jour ? Voilà comment est née cette série.
D’abord proposés chronologiquement, sur les conseils d’Alix j’ai sélectionné 14 clichés (+ 1 bonus) et cherché une cohérence, des reliances. Cette analyse a permis de révéler leur secret... Il est en effet étonnant de voir qu'à certains jours ou même certaines heures d'intervalle, les photos se répondent par la similitude des ambiances ou des attitudes des personnes avec deux effets majeurs : effet miroir ou effet de superposition. Les photos « fonctionnent » en diptyques (présentées l’une après l’autre dans un diaporama), voici le lien pour les découvrir : https://picasaweb.google.com/chbatman67/LaChambreStreetPhotoSelection#slideshow/5565866394313565378
Vincent
Les autres photos sont horribles. Ici j'ai joué avec des balances de blancs, par-ce que j'avais un visage cramoisi.
Il s'agit d'un photographe de mode qui a notamment travaillé pour vogue.
Peter Knapp est né d'un père joueur d'échecs boulanger puis technicien et d'une mère chanteuse d'opérette amateur[réf. nécessaire].
Il fait ses études primaires et secondaires à Zurich de 1937 à 1947. Ses premières photographies datent de 1945. De 1947 à 1951 il étudie au Kunstgewerbeschule de Zurich et peint de 1948 à 1950 avec Otto Bachmann.
1952, c'est l'année de son entrée aux Beaux-Arts de Paris. Ensuite, il est graphiste dans l'atelier de Paul Marquet, directeur artistique du Nouveau Fémina et des Galeries Lafayette. Il travaille avec Jean Widmer, Pierre Pothier et Slovik.
En 1956, il réalise avec Slovik les pavillons du tabac, des banques et des assurances pour l'Exposition universelle de Bruxelles.
En 1959, remarqué par Hélène Lazareff, il entre au journal ELLE en tant que directeur artistique. Il occupe ce poste jusqu'en 1966 et se bâtit une réputation internationale pour ses mises en page et ses photographies de mode. Il fait travailler les plus grands photographes, tels Robert Frank.
Dans les années 1960, Peter Knapp effectue de très nombreux voyages en Asie : Chine, Japon, Thaïlande, Birmanie, Hong-Kong, Afghanistan et fait des reportages dans le monde entier.
En 1966, il réalise les films Dim, Dam, Dom pour la télévision.
De 1974 à 1978 il revient à la tête du magazine ELLE.
Après le journal ELLE, Knapp travaille pour de nombreux magazines et revues, parmi lesquels Stern, Sunday Times, Vogue, Fortune, Histoire,
Peter Knapp aura plusieurs studios à Paris : passage Choiseul, studio Moulin-Rouge, rue de Bruxelles.
Peter Knapp exerce une grande activité dans l'enseignement. Il est notamment professeur à l'ESAG[2] (anciennement Académie Julian) de 1983 à 1994.
Knapp est marié à Christine Simonet depuis 1981.
A ce soir pour ceux qui auront le temps de lire ce message, l'expo est présente pendant un bon moment, à voir sur le site de simultania.
Tchao.
Benjamin
