Ce jour-là, le jour du voyage, il neigeait sur la ville.
Les bruits de la ville sont sourds. Le pas est malaisé, lourd. On se réfugie dans le tram. On regarde le paysage de la ville défiler. Des gens ? Non.
Des voitures, des pieds, des signes pour indiquer la route à des ombres.
Puis l'on s'enfonce dans ses pensées. Le paysage devient décor ; le décor est un accessoire. Le paysage est accessoire.
Et puis on finit par se retrancher dans le flou, dans l'anonymat du tram. Dans l'anomymat de la ville.
Jolie promenade Sonja
RépondreSupprimersuper série, super texte...ouahhh
RépondreSupprimerJ'en veux encore...
Quelle belle poésie lyrique. Cela fait bien. Je suis aussi assis dans le tram.
RépondreSupprimerje valide les choix...!,-) la séparation du travail en plusieurs parties fait du bien: plus lisible, plus clair.
RépondreSupprimerOh cool ! Merci Alix, tu illumines mon dimanche ! ;-)
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