Une petite image comme ça au passage :
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| Eglise de Griesheim - 20 avril 2011 - Scan du tirage 13x18 |
Pourquoi cette image ? Elle n'a a priori aucun intérêt, ni par son sujet, ni par son cadrage, ni par rien en fait.
Sauf que... c'est la première image en argentique dont je sois techniquement à peu près satisfait (même si ça ne se voit pas trop à l'écran il y a de vrais noirs, les hautes lumières ne sont pas brûlées, etc). Pour en arriver là il aura fallu :
1/
Presser sur le bouton, facile.
2/
Développer le négatif (HP5 400 asa - développé dans de l'ID11 1+3 - 20 min à 20°). A priori facile sauf que de nombreux essais étaient infructueux avec des négatifs bien trop contrastés. J'ai passé des heures à en rechercher la cause et finalement il s'est avéré que l'agitation de la cuve était trop importante lors du développement. Pour simplifier : là où il fallait le geste délicat d'un enlumineur moi j'agitais la cuve comme s'il s'agissait de préparer une vulgaire pâte à crêpe. Hé bé c'est pas du tout comme ça qu'il faut faire.... (merci à Alix et Philippe pour vos précieux conseils !)
3/
Réaliser le tirage papier en trois étapes : une exposition de 5 sec. filtre grade 2 ; un masquage pour exposer le ciel 10 sec. supplémentaire, ; une exposition de 15 sec. de toute l'image avec un filtre de grade 0 pour faire ressortir les nuances de gris (j'ai essayé de rendre le scan assez proche de l'image papier sans vraiment y parvenir).
Voilà, tout ça pour ça avec pas mal de papier à la poubelle et une journée de merveilleux soleil passée dans le noir.
Les puristes ne manqueront pas de noter que les bandelettes grisâtres sur la gauche de l'image ne sont pas du meilleur goût. Je suis d'accord avec eux mais il s'agit d'un accident de parcours dont je ne suis pas responsable : le rideau de l'appareil photo montre d'évidents signes de fatigue sur les dernières images du film qui présentent toutes le même défaut...
CQFD : ce n'est pas la fin de mes ennuis en noir et blanc.
